Wyatt & Esmélya
Quand la nostalgie vous prend et que les souvenirs se ramènent au mauvais moment

Il y a des jours comme ça où la nostalgie nous guette et comme un papillon attiré par la lumière, je ne trouve rien de mieux à faire que de me pointer dans le club qui avait été le bébé enfin un des bébés de ma mère : Piper Halliwell. Mon enfance et mon adolescence je l'avais passé à jouer, me balader dans ce club quand on m'y amenait. Des bons moments j'y avais passés, au côté de ma mère qui travaillait pour faire de ce club ce qu'il est aujourd'hui : le club le plus branché de San Francisco. Et cela venait de Piper Halliwell, ma défunte mère.

Accoudé au bar, un verre de whisky devant moi, je regardais ce qui m'entourait, des femmes encore et toujours. Qu'elles soient accompagnées ou non, je me demandais si un Cupidon avait réuni ces couples et surtout si il s'agissait d'oncle Coop'. Encore une personne qui était partie bien trop tôt. Encore une personne qui laissait des enfants en deuil derrière soi. Peut-être que revenir ici n'était pas le mieux à faire après la journée éreintante que j'avais eu. Peut-être que noyer mon chagrin dans l'alcool était ce que je devais éviter. Tout pleins de peut-être qui à coup sur aurait pu re faire le monde. Et si j’arrêtais de penser, réfléchir à n'importe quoi et que je me saoulais ? Très bonne idée. Et c'est levant mon verre sur le comptoir que je m'adressais à ce cher Jerry.

« Encore un verre mon brave. Avec un hamburger et des frites. » Lui dis-je, conscient qu'avec quelque chose dans le bide, je pourrais me refiler encore plus de verre. Mon but ce soir n'étant pas de faire de coma éthylique mais bel et bien de passer ma soirée avec une bouteille de de whisky. Durera-t-elle toute la nuit, ça Jerry me le dira. Et puis ce qui est bien dans tout ça, c'est que si je suis capoute à cause du surplus d'alcool, j'avais moyen de m'allonger dans l'arrière boutique pour décuver. Comme quoi, aucune bonne excuse de ne pas oublier l'erreur que j'avais fait de retourner dans ce bar qui me faisait ramener tout mes souvenirs d'enfance et heureux avec ma famille sur le tapis. « Wyatt c'est peut-être pas une bonne solution un autre verre. » Je m'étais rendu compte de la proximité de Jerry que quand mon regard n'eut aucun mal à trouver le sien et que je lui tendis mon verre. « Merci Jerry de t'inquiéter pour moi, mais si tu ne veux pas me servir, je fais le con et je prends seulement la bouteille de whisky et tu sais bien que j'en ai le droit et que c'est notre famille qui signe ton chèque à la fin du mois. Alors merci mais je n'ai pas besoin de ton aide. » Et c'est soufflant que Jerry partit s'occuper de ma commande. Moi je prenais conscience que je ne lui aurais jamais parlé comme ça si j'avais tenu l'alcool un jour et que je n'étais pas un peu atteint par cette cochonnerie, mais la vérité, c'est que demain j'aurais juste à passer quand j'aurais moins de pensées de nostalgie pour m'excuser. Et le tour sera joué ! C'est donc à attendre mon verrre et mon en cas que je me faisais royalemetn chier. Me concentrant sur la musique de fond.

Wyatt & Esmélya
Quand la nostalgie vous prend et que les souvenirs se ramènent au mauvais moment

Peut-être aurais-je du me méfier des possibles personnes que ej pouvais connaître. Qui peut savoir. Peut-être que des démons se baladaient dans le coin, mais là maintenant tout de suite je n'en avais que faire je l'avoue, je ne voulais que passer ce cap de l'oublie, ce cap où on est zen. Ce cap où je n'ai de cesse de me dire que la vie est belle et que mes parents, ma famille n'a pas été massacré, laissant des orphelins. Et pourquoi ont-ils tué ma cousine aussi ? Parce qu'elle tenait de Coop ? Plus je me posais des questions, plus je buvais c'était aussi simple que ça. « L'alcool n'arrange rien ! » M'arrêtant lorsque j'entendis une voix qui me parut forte familière, fronçant les sourcils, je me retournais vers la jeune femme qui en effet m'était assez familière.

« Qu'est-ce qui arrange alors Esmélya ? » Lui demandais-je, mon regard dans le vide, réfléchissant à ses paroles. Ce qui arrangerait tout, ce serait que rien ne se soit passé, que nos parents soient encore de ce monde, que les démons ne sachent pas notre faiblesse et surtout que la Triade soit morte. Ceux là, c'était devenu une histoire personnelle et croyez moi que quand nous les choperons, ça fera un joli feu d'artifice. « Je ne m'attendais pas à te revoir au P3, tu y viens souvent ? » Simple curiosité je l'avoue. Ou pas. Cette jeune femme était tout ce qu'un homme voudrait : parfaite physiquement avec un sourire qui à coup sur en a fait tomber plus d'un. Moi ? Moi pas encore. Mais il est clair que c'est une possibilité. Je nous commandais une autre bière et une autre vodka, l'invitant à s'asseoir à côté de moi de la main avant de retourner à la contemplation de ce barman en train de préparer tout ça. Qu'est-ce qui pouvait bien arranger la peine et la faire disparaître ? Sérieusement je ne voyais pas. Les femmes, c'était bien, mais ça durait pas, la drogue, être ramolli du cerveau merci mais non, l'alcool ça par contre c'était idéal, même si après on a une migraine... Je verrais en temps utile.